Une infographie publiée par Isocell permet d’avoir une analyse pertinente sur l’état de la rénovation thermique en France et sur les chiffres clés liés au climat, à l’air et à l’énergie. Elle met notamment en lumière la place centrale de la rénovation énergétique des logements dans la transition actuelle.
Les bâtiments résidentiels : un quart de l’énergie consommée en France
L’étude démontre que les bâtiments résidentiels consomment 26 % de la consommation énergétique globale en France. Cela représente 10 points de plus que l’énergie utilisée dans l’industrie. En tête du classement, on retrouve les transports (33 %). Ces chiffres expliquent pourquoi les pouvoirs publics renforcent leurs mesures pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, en favorisant les transports doux et en incitant les ménages à réaliser des travaux de rénovation énergétique. À travers des dispositifs tels que MaPrimeRénov’, le diagnostic de performance énergétique ou encore les certificats d’économies d’énergie, l’État encourage les projets de rénovation afin d’améliorer l’efficacité énergétique des logements.
La tendance vers une baisse de la consommation de chauffage
La consommation moyenne d’un logement français est de 186 kWh/m² par an, dont 67 % sont liés au chauffage et à l’eau chaude sanitaire. Cela peut sembler élevé, mais le ratio tend à diminuer. En effet, la consommation de chauffage par logement a baissé de 33 % depuis 1990. Comme 54 % des résidences principales datent d’avant 1975, il est essentiel de réaliser des travaux d’isolation pour limiter les déperditions thermiques et réduire les factures énergétiques. Grâce aux aides à la rénovation énergétique et à l’utilisation de solutions modernes comme la pompe à chaleur ou les systèmes à énergie renouvelable, les ménages peuvent désormais entreprendre des travaux pour améliorer la performance énergétique de leur logement tout en réduisant les émissions de gaz à effet.
Rénovation énergétique : plus de 3,5 millions de rénovations de logements achevées chaque année
L’infographie montre que plus de 3,5 millions de rénovations énergétiques ont été achevées en 2014, dont 288 000 très performantes. Le montant moyen d’une rénovation faible est de 5 455 €, tandis qu’une rénovation globale performante avoisine 25 410 €. Ces chiffres illustrent bien la diversité des types de travaux : travaux d’isolation, remplacement du système de chauffage, amélioration de l’eau chaude sanitaire, ou encore réduction des déperditions de chaleur. En 2025, ces projets devraient encore croître grâce aux aides financières, comme MaPrimeRénov’ Copropriété, qui permettent de financer les travaux engagés, aussi bien dans les logements individuels que dans les copropriétés.
Les logements individuels principalement concernés par la rénovation énergétique
70 % des rénovations sont réalisées en logement individuel. Ce taux s’élève à 87 % lorsqu’il s’agit d’une rénovation performante. Parmi les travaux engagés, un tiers concerne la menuiserie et le chauffage, tandis que la moitié des travaux d’amélioration visent l’isolation des combles. Cette tendance prouve que les ménages souhaitent à la fois réduire leur facture énergétique et valoriser leur patrimoine. De plus, dans les copropriétés, les travaux doivent aussi porter sur les parties communes, ce qui ouvre la voie à des projets collectifs éligibles aux aides à la rénovation énergétique.
Les facteurs déclencheurs de la rénovation sont multiples
Les motivations des ménages à rénover leur logement sont nombreuses. Qui se traduisent une véritable volonté d’améliorer la performance énergétique de leur logement. Les principaux déclencheurs sont :
- Accroître le confort thermique (63 %) ;
- Réduire le montant des factures (63 %) ;
- Remplacer un appareil vétuste, comme un ancien système de chauffage (48 %) ;
- Valoriser son patrimoine immobilier (27 %).
À cela s’ajoute la lutte contre les passoires énergétiques, qui, selon le ministère de l’Économie, constitue l’une des priorités de la transition énergétique. Les ménages les plus modestes bénéficient d’aides des fournisseurs ou d’aides à la rénovation énergétique pour financer leurs travaux. Et ainsi entreprendre un projet de rénovation énergétique dans les meilleures conditions.
Préservation du patrimoine : un acteur majeur de la rénovation énergétique
Face à cet enjeu national, Préservation du Patrimoine a fait de la rénovation énergétique des bâtiments sa spécialité. De l’isolation thermique par l’extérieur aux travaux d’isolation des toitures, l’entreprise accompagne tous les propriétaires pour réaliser vos travaux efficacement. En tenant compte du bilan énergétique de chaque logement, elle propose des solutions sur mesure afin de garantir la sobriété énergétique. Et l’amélioration de la performance énergétique de votre logement. Ainsi, les travaux réalisés contribuent non seulement à réduire les déperditions thermiques, mais aussi à faire des économies d’énergie durables.
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