Dans le cadre de sa politique de transition énergétique, le gouvernement français a fait de la lutte contre les passoires énergétiques (ou logements énergivores) son cheval de bataille. Pour accompagner les ménages qui souhaitent réaliser des travaux et améliorer la performance énergétique de leur logement. Plusieurs dispositifs et aides financières ont été renforcés. Le point avec Préservation du Patrimoine, spécialiste de la rénovation énergétique de votre logement depuis plus de 15 ans.
Un éventail d’aides destinées à financer les travaux de rénovation énergétique
Présenté le 25 septembre 2019, le projet de loi de finances pour 2020 a annoncé de nouvelles aides de l’État afin de financer des travaux de rénovation énergétique. Selon Élisabeth Borne, ministre de la transition écologique et solidaire, ces aides devraient représenter une enveloppe de plus de 30 milliards d’euros.
Parmi les mesures phares, on retrouve la transformation du Crédit d’impôt à la transition énergétique (CITE) en MaPrimeRénov, une aide financière versée directement aux ménages. Concrètement, plus besoin d’avancer le montant des dépenses éligibles pour les travaux d’amélioration de la performance : isolation des combles, isolation thermique par l’extérieur. Système de chauffage performant comme une pompe à chaleur ou encore un chauffe-eau solaire destiné à la production d’eau chaude sanitaire.
Cette prime, intégrée dans le dispositif MaPrimeRénov’, sera versée par l’Agence nationale pour l’amélioration de l’habitat (Anah). Elle sera calculée à la fois sur le coût des travaux de rénovation énergétique. Et sur les économies réalisées grâce à l’amélioration de la performance énergétique du logement.
La prime en remplacement du CITE, qui et comment ?
Les premiers bénéficiaires de cette aide seront les ménages les plus modestes (revenus entre 0 € et 18 960 €), ainsi que les ménages modestes (14 790 € à 18 960 €). À compter du 1er janvier 2021, les ménages intermédiaires (jusqu’à 27 650 €) pourront également en profiter. En revanche, les 20 % de ménages les plus aisés (au-delà de 27 650 €), souvent propriétaires de maisons individuelles ou de copropriétés. Ils seront exclus du dispositif dès 2020.
De plus, le logement concerné doit être la résidence principale, achevée depuis plus de deux ans. Et les travaux de rénovation énergétique doivent être réalisés par un artisan qualifié RGE (Reconnu Garant de l’Environnement). Autre condition : respecter un seuil minimal de performance, vérifiable par un diagnostic de performance énergétique (DPE) ou un audit énergétique.
La grande nouveauté réside dans l’incitation à la rénovation globale : un ensemble de travaux cohérents. Comme le changement du système de chauffage, l’isolation et l’amélioration de l’efficacité énergétique, donne droit à une subvention plus avantageuse.
En complément, les ménages peuvent bénéficier d’autres dispositifs comme l’éco-prêt à taux zéro (ou éco-prêt). Permettant ainsi de financer des travaux de rénovation sans intérêts, ou encore le coup de pouce chauffage. Destiné au remplacement d’une chaudière ancienne par une chaudière à condensation ou une pompe à chaleur.
Informations complémentaires
Vous souhaitez savoir si votre logement est considéré comme une passoire énergétique avec une étiquette F ou G au DPE ? Vous aimeriez connaître les aides auxquelles vous pouvez prétendre pour réaliser des travaux de réhabilitation. Ou encore un projet de rénovation énergétique ?
N’hésitez pas à nous contacter : nos experts vous expliqueront comment MaPrimeRénov’ et les autres aides financières (TVA à taux réduit, certificats d’économies d’énergie, France Rénov’, etc.). Ce qu permettent de financer des travaux de rénovation. Propriétaires ou locataires, occupants ou bailleurs, ou encore copropriétaires, nous vous accompagnons pas à pas pour proposer des aides. Optimiser votre budget et surtout réaliser des économies d’énergie grâce à l’amélioration de la performance énergétique de votre logement.
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